Nathaniel's coming {Completed

»Nom: Bailly
»Prénom: Nathaniel
»Surnom: Nath, Nathouille
»Lieu de résidence: dans un appart' à Brooklyn
»Lieu et date de naissance: le 14 avril dans un hôpital du Queens
»Age: 17 ans

»Père:

Matthew Bailly. Mon père a quarante et un ans. Il a les cheveux blonds mais ne supporte pas cette couleur. C’est pour cette raison qu’il se colore toujours les cheveux en argenté. Du coup, on se ressemble beaucoup tous les deux. Même si mon père me tape sur le système, je dois dire que c'est une bonne chose de lui ressembler. J'aurai pas voulu avoir la tête de ma mère... Enfin, on se comprend, je veux dire avoir ses traits, hein. Mon paternel a les yeux verts… Un vert magnifique et envoûtant. Mon père sait que j’adore ses yeux. Ca lui fait toujours bizarre quand je le complimente ainsi mais bon… Que voulez vous, c'est bien la seule chose pour laquelle je le complimente alors forcément, ça lui fait toujours un énorme choc quand je lui dis. En même temps, il lui faut pas grand chose pour stresser alors... Il m’accepte tel que je suis malgré mon caractère de chien. Il est super attentif et s’occupe bien de moi. Toujours à mes petits soins… Une collègue à mon père qui est psycho m’a un jour dit qu’il agissait ainsi pour me protéger de l’abandon de ma mère. Moi, du moment qu’il me paie tout ce que je veux, il peut jouer au papa poule ! Même si je dois avouer que ça me saoule vraiment beaucoup. Toujours là à savoir si tout va bien mon petit Nath chéri? Raaah, des coups, j'ai envie de le taper mais bon, j'aurai plus de tunes alors... Quoique s'il était plus présent et qu'on avait moins d'argent, ça me plairait beaucoup. C’est vrai, je suis un gosse pourri et gâté à souhait. En même temps, c’est pas trop difficile vu que mon père est bourré de tunes et qu'il est jamais là. Etre médecin a ses avantages et ses inconvénients. Il pense toujours que tout peut s'acheter et qu'il me suffit de son argent pour être heureux. Des fois, j'ai envie de lui hurler à la tronche : non, je veux juste que tu sois là avec moi. Enfin, entre une mère qui m'a abandonné et un père qui croit être mieux qu'elle... Je suis pas gâté, je dois pas avoir une bonne étoile. Mon père est du genre calme et réservé depuis son divorce avec ma mère. J'essaierai bien de lui rendre le sourire mais vu qu'il est jamais là, c'est plutôt difficile. En même temps, quand il est là, je lui tire la tronche pour le punir de ses absences répétitives. Bon, ok, aucun de nous ne fait des efforts. Côté professionnel, c’est un médecin hors pair. Les patients l’adorent et font tous la file pour être soignés par ses soins. Du coup, il est pas souvent à la maison. Et le pire, c'est qu'il accuse ma mère d'avoir abandonné sa famille pour son boulot. Des fois, j'ai envie de lui dire qu'il est pareil qu'elle. Je sais, je dois me répéter mais ça me saoule vraiment en fait. J'ai hâte d'être majeur pour me casser de la maison et vivre comme je le sens. M'en fous d'être sous les ponts si je suis heureux!

»Mère:

Margaret Andrew. Je ne sais pas quel âge elle a. Je ne me souviens plus d’elle. J’avais deux ans quand on est parti sans elle habiter à Brooklyn. Elle travaillait comme journaliste et n’était donc pas très souvent présente. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle mes parents ont divorcé. Mon père lui reprochait de faire passer son boulot avant sa vie de famille. Ma mère a fait son choix… Et on n’en faisait pas parti. C’est pour cette raison que mon père et moi on est parti. A quoi ça servait de rester avec une femme pareille ? Je crois que c’est de là que je tiens mon aversion envers la gente féminine… Enfin, c’est ce que dit la collègue psy du paternel… Cette femme a le don d’analyser tout sur mon père et moi et ça me tape sur le système. Le pire, c'est qu'elle dit que mon père est un homme exemplaire envers moi côté éducation. Moi, j'ai envie de lui dire qu'elle devrait refaire ses études parce que là...Des fois, j’ai envie de la taper pour qu’elle se taise mais je me tais car ça me causerait plus d'ennuis qu'autre chose. Ma mère, puisqu’il faut quand même l’appeler ainsi, était blonde (raison pour laquelle mon père déteste sa couleur de cheveux) et avait les yeux couleur azurs. Et ouais… Je tiens pas d’elle pour ça. J'ai hérité des magnifiques yeux du paternel. Point des plus positifs!! Bah, voui, ça me fait un point en plus côté charisme et cela me rend encore plus parfait que je ne le suis déjà. Enfin, revenons en à l'autre là hein... Elle était de petite taille. Et dire que j’ai pour mère une naine. La honte. Mon père en était dingue et pourtant cela n’a pas empêché cette ***** de nous larguer comme des boulets dont on veut se débarrasser. Je la hais à un point pas possible.

»Fère et soeurs:

Je suis fils unique. Mon père n’a jamais voulu se remarier et du coup on vit juste nous deux. Malehreusement pour moi car j'aurai bien aimé avoir des frères ou des soeurs pour avoir au moins QUELQU'UN! Enfin, je suis trop vieux maintenant. Quand je serai majeur, je me casserai et je me dis que si un frère ou une soeur devait débarquer dans ma vie, je supporterai pas de le/la laisser seul(e) comme je l'ai été durant mon enfance.

» Famille pro magie pure ou techno?

Mon père en a rien à secouer de ça pour être honnête. Et moi, bah, j'vois pas ce que ça viendrait changer dans ma vie pour être franc. Bon, ouais, j'aime bien la technologie et ce sont mes cours préférés - je dors souvent en astronomie - mais bon ça ne fait pas de moi un fanatique.

»Cursus suivi: Techno mage
»Année d'étude: cinquième année (apparemment on est deux classes en dessous de notre âge)
»Poste particulier: pion
»Clubs: murder club? (voir la description dans www.cloverleaf.com)

Tout ca *_* merlin tout puissant un an deux mois et huit jours que je le supporte scratch

après on s'étonne que Myaviy fout des coups de tatanes tailles 39 dans la tête de ce qui l'ennuie, ma foi on comprend mieux

Poussin, ( oui pcq doudou c'est MOAH ) bienvenue parmi nous, tu retrouveras suchi alias Miku dans la personne de euuuh ben son nom atta ( s'en va revoir...)Lukaaas, comment j'oublie déjà mon premier ennemi.

Comme toujours si tu as un probleme de fiche tu me bippes ou tu m'envoies un mp

Elle devra reprendre les points suivants
»Naissance et ou rencontre de vos parents

Comment mes parents se sont rencontrés? Je suis bien heureux de n'avoir jamais été mis au courant de cela. Pourquoi? Parce qu'entendre mon paternel parler de la vile créature, merci mais très peu pour moi. Honnêtement, je m'en fous éperdument qu'il soit tombé sous son charme. Après tout, elles sont toutes douées pour ça, elles vous font leur numéro de charme et paf vous avez un gosse avant d'avoir crié "aaah". Ça vous balance des concepts tels que l'amour avec fidélité, mariage, gosse et tout le touintouin et je ne me séparerai de ma liberté pour rien au monde. Ça jamais! Plutôt que de parler de "ça", nous allons donc entamer un sujet beaucoup plus intéressant : celui de ma naissance. Avouez que c'est plus passionnant que la rencontre du vieux avec une des créatures du diable hein. Déjà qu'il faut parler d'elle en ce qui concerne le jour de ma venue au monde... Ce serait bien suffisant... Donc, je suis né au mois d'avril, le 24 précisément. Un petit matin tranquille? Que neni! L'autre genon a hurlé aux aurores pour annoncer à mon paternel - n'oublions pas les cheveux arrachés pour le sortir des bras de morphée (et non je n'exagère pas pour endosser encore plus d'horreur sur le dos de cette femelle n'allez pas le croire) - que j'arrivais donc. Le bébé arrive, le bébé pousse! Phrases hautement recherchées n'est ce pas? On ne pouvait pas en espérer davantage de la part d'une de ces créatures hideuses et repoussantes mais que voulez vous... *soupir* Elle a donc exigé de mon père - et oui elle vous promette monts et merveilles puis vous soumettez comme de vulgaires esclaves - qu'il l'emmène à l'hôpital le plus proche. A trois pâtés de maisons de notre chez nous, un hôpital dans le Queens dont je ne sais rien. Sans doute était il blanc, bourré de femmes en train de hurler - alors qu'il n'y a rien de dramatique mais bon - pour qu'on les délivre (notez bien qu'elles n'avaient qu'à pas se faire engrosser mais bon).

Je suis donc arrivé après six heures de travail. Ne me demandez pas pourquoi on appelle cela ainsi car oui le médecin a bossé mais l'autre folle que je dois - hélas - nommer mère, je ne vois pas trop ce qu'elle a foutu. Si ce n'est écrabouiller les pauvres doigts du paternel, lui hurler qu'il était un salaud pour l'avoir mis enceinte, qu'elle ne revivrait jamais cela, qu'elle lui en voulait et qu'il finirait par payer. Ahaha, a la bonne heure, les femelles excellent dans deux domaines (et oui je dois bien leur reconnaitre cela) : hurler et maudire. Elle n'avait pas tort en disant qu'elle ferait payer mon paternel : elle l'a ainsi viré de la maison, avec moi dans les bras, pour trouver vite fait bien fait un hôtel dans Brooklyn. La classe n'est ce pas? M'enfin, revenons en à ma naissance... Ne brûlons pas les étapes. Je suis donc né avec rien quelques touffes blondes sur le caillou à ce qui paraît. J'avais les yeux bleus azurs, comme la folle furieuse, à ma naissance et loué en soit Dieu de m'avoir finalement doté des yeux du paternel. Je préfère de loin mon regard émeraude à celui de l'océan. Yeurk! Un petit bout pas bien grand, ni trop gros, j'étais même maigre pour mon âge à ce qu'il paraît. Ca ne m'étonne pas, cette femelle a tout pompé dans la nourriture et m'a laissé les restes sans aucun doute. Une heure après ma naissance vint le premier cadeau de mon paternel : un pyjama d'un vert pastel tout mignon où était brodé un petit soleil. Oui, ça fait culcul je sais merci. Mais quand mon père m'a dit qu'il avait craqué dessus parce que je serai son petit rayon de soleil, la raison pour le faire tenir face au caractère impossible de l'autre... J'avoue que le culcul de la situation m'est passé au dessus de la tête. J'étais sa raison de vivre... Vous vous en rendez compte vous?

»Votre enfance

J'ai vécu dans notre petite maison du Queens pendant les trois premières années de ma vie. Le paternel était déjà médecin mais vu les horaires impossibles de la maratre, il avait décidé de ne prendre qu'à domicile. Ainsi, il pourrait s'occuper de moi entre deux patients (même si exposer un bébé à des microbes n'est pas la meilleure solution, mon père m'a d'ailleurs bassiné plus d'une fois sur le fait qu'il était désolé pour cela m'enfin moi j'ai jamais rien eu de grave donc vois pas où se situe le problème mais bon). La folle n'avait même pas pris son congé maternité, tout de suite retournée au boulot. Elle ne vivait que pour ça. Mon père devait donc s'occuper de ses patients, de moi, de la maison, de la cuisine et tout ça sans remerciement et avec le sourire parce qu'attention sinon elle hurlait. Oui, j'étais petit mais ses cris m'ont assez percé les tympans que pour m'en souvenir... Nous vivions donc difficilement mais j'étais bien assez avec mon père. Cependant, celui ci n'appréciait pas le peu de présence de son épouse. Après tout, elle m'avait fait donc elle devait bien s'occuper de moi non? Et n'allez pas croire que mon père cherchait à se débarasser de moi, il voulait juste que son fils ait des souvenirs avec sa génitrice. Quel homme admirable n'est ce pas? C'est donc ainsi qu'un soir, en rentrant de son boulot, l'autre femelle s'est retrouvé avec moi dans les bras, mon père croisant les bras devant elle et lui indiquant qu'elle devait s'occuper de moi. Un minimum. Imaginez toute mère dirait oui je sais je bosse trop je vais m'occuper de Nathaniel ce soir non? Et bien que neni! Ne vous fiez pas aux apparences "dociles" de ces créatures du diable... Elle m'a posé sur la table sans sommation, a regardé mon père et lui a dit, tu l'as voulu, tu t'en occupes. Je n'ai fait que le porter. Ce fut la goutte de trop. Mon père s'est interposé, m'a repris tout de même avant au passage dans ses bras, et lui a lancé ces quatre mots : "ton boulot ou nous". Elle a choisi. Elle est montée dans la chambre des parents, a pris les affaires de mon père et les a balancé par la fenêtre. Ni plus ni moins. Mon père avait compris que notre place n'était plus ici.

Il ne prit pas la peine de prendre ses affaires, ça lui ferait des pieds tiens à cette morue. Il partit avec moi en taxi vers Brooklyn. On s'est retrouvé dans un hôtel après être passé dans un night shop pour prendre des affaires pour me changer. J'étais la prunelle de ses yeux alors même s'il se retrouvait à la rue, mon paternel ferait tout pour moi. Le lendemain, il a cherché après un appart'. Dur dur avec un bébé mais on a fini par en trouver un après quatre jours d'errance dans les rues de Brooklyn. Quelques boutiques pour bébé après, on était dans notre appart', meublé vite fait, pour mener une "vie" potable. Enfin, tenter. C'est ainsi que nous avons habité dans la quatrième avenue, près de Byrne Park.

** Point de vue d'Igor**

Cette partie de sa vie, le jeune Bailly l'a complètement oublié. Non, il n'est pas amnésique le petiot juste profondément perturbé par une "femelle" comme il se plait à nous appeler. Avouez que devenir 'amnésique' sur une partie de sa vie par peur de ces viles créatures il y a une certaine part de risible dans la situation n'est ce pas? Bon, je ne suis hélas pas venue me moquer du gamin, ça m'aurait bien plu mais voilà on va me refourguer au rang de "conscience passive" si je continue dans le sarcasme donc... Où en étais je? Ah oui... A cette partie "là" de sa vie... Plantons le décor si vous le voulez bien. Je fais les choses dans les règles moi! Nous avons donc un petit Nathaniel, âgé de quatre années, qui attendait sur le palier de son appartement. Papa avait dit qu'il allait bientôt rentrer alors le petiot attendait. Ah! C'était la belle époque où il gobait tout et n'importe quoi étant naif au possible... Enfin, bon, on a dit pas de sarcasme... Tss...

Donc ce gamin braillard attendait son paternel et celui-ci tardait. Mais la présence du petit sur le perron n'était pas passée inaperçu. Ainsi, un voisin arriva une heure plus tard pour lui demander ce qu'il se passait. Et derrière lui, une petite gamine toute timide qui s'accrochait au pantalon de son père. Enfin, timide... Elle avait vite fait d'oublier sa timidité pour sauter sur le petiot et l'assaillir de questions. Pffiou, n'ai jamais vu une gamine si causante. Elle avait un an de moins que Nathaniel et tous deux sont devenus amis. Et oui, vous avez bien lu. Impensable n'est ce pas? Le père avait proposé au gamin de rentrer chez eux, les gosses avaient joué et quand Matthew était rentré et n'avait pas vu son fils il avait paniqué. Heureusement, les voisins l'avaient vite rassuré et avaient proposé au père de s'occuper du petit durant son boulot. Une amitié s'était vite tissée et les deux gosses jouaient en rentrant de l'école. La gamine parlait pour deux, mon petiot étant trop timide à l'époque. Mais de fil en aiguille, ils avaient fini par devenir complices, faisant les quatre cent coups ensemble à l'école et Nathaniel était devenu bavard à vous en donner une migraine du tonnerre.

La petite Lunaelle a rapidement appris mon existence. Et oui, le petiot a le don pour causer dans le vide quand il me parle. Que voulez vous, l'a pas encore compris que je suis dans sa tête et que parler à voix haute ne sert à rien. Du coup, la gamine avait posé des questions et paf je fus mis sur le tapis. Igor. Et oui, j'avais été affublée de ce pseudonyme ridicule. Pourquoi? Parce que c'était un gamin donc sa conscience devait en être un aussi na! Et pour notre plus grand malheur, je ne l'étais pas. Mais le nom n'a jamais changé. Pourquoi? Mais vous m'en posez de drôles de questions vous franchement... Tss... Avec le temps, le gamin a développé sa magie et forccément la gamine en était jalouse. Ca se voyait sur son visage mais aller dire ça à Nathaniel et il vous dira gné? Oui oui il n'a pas un Q.I très élevé hélas et n'a donc pas un répondant extraordinaire m'enfin soit... Je peux pas casser du sucre hélas... Elle était donc jalouse de ces petits tours de passe passe. Mais cela n'entâchait pas leur amitié. Il savait juste faire des drôles de choses qu'elle ne savait pas faire. Mais du coup, il avait devoir être envoyé dans une école spécialisée en magie, on allait quand même pas le laisser moisir dans une école pareille. Déjà qu'il est pas bien futé si en plus on le laisse sans apprentissage de la magie moi je démissionne.

Mais les bonnes choses ont une fin... Hélas... Un drame devait survenir dans la vie de Lunaelle. La mort de son père. La petite s'était renfermée, avait arrêté de fréquenter l'école par peur des autres étudiants et de leurs questions. Les gosses ont le don pour poser des questions qu'on ne veut certainement pas entendre je vous jure. La seule personne à lui adresser la parole en dehors de sa mère fut Nathaniel. Le petiot tentait de la soutenir, de la faire rire, la prenait dans ses bras en disant des mots de réconfort. Et oui, ne faites pas de crise cardiaque on parle bien de Nathaniel. Il serait resté un gentil petiot vous savez s'il n'y avait pas eu "ça". Du jour au lendemain, de nouveaux voisins ont débarqué dans l'appartement dans face. Pas un mot, pas un aurevoir. On a jamais su le fin mot de toute cette histoire. Mais Nathaniel a changé après cela. Il n'avait plus que papa et les femmes étaient méchantes, d'abord maman, maintenant Lunaelle. Il l'oublia, enfouissant cela dans son petit coeur et commença à créer sa phobie des femelles. Il ne pouvait plus en voir une en peinture. Son père comprit vite le pourquoi du comment mais ne dit rien. Après tout, le gosse faisait des crises quand on prononçait le prénom Lunaelle. Avec le temps, le paternel finit par ne plus jamais le dire et le gamin l'a oublié. L'année d'après, il est rentré à Clover mais ceci est une autre histoire...

»Envoi candidature à Cloverleaf

Il n'était pas souvent à la maison mais l'école où je me trouvais lui avait bien sûr fait part d'étranges phénomènes. Il se passait de drôles de choses en ma présence selon les dires des enseignants mais ma bouille d'ange occultait ces incidents. Et puis, est ce si grave si un gosse récupère une poupée coincée au dessus du toit de l'école par un étrange miracle? Je ne faisais jamais rien de mal donc où était le problème? Le monde est empli de mystères, voilà ce qu'avait répondu le directeur. Il avait cependant souri et mon père avait opiné du chef comme pour approuver ces dires. Moi, assis dans le bureau du directeur, je n'avais rien compris. Je ne m'en étais pas formalisé sur le moment, j'avais quoi dix ans, et l'essentiel c'est que mon père était à mes côtés pour une fois. Même si c'était à cause d'une bêtise (bien que ça n'en était pas une!). Cet homme savait, je ne serais jamais comment, que j'étais un sorcier. Il avait ainsi conseillé à mon père de me changer d'école. Les établissements pour non sorciers ne m'aideraient à m'épanouir. Mon père n'avait pas assez de temps pour parfaire mon éducation magique et Cloverleaf sera un établissement de premier choix. C'est à vous de voir ce que vous désirez de mieux pour votre enfant. Et blabla blabla... J'avais vite décroché. Les adultes ont un langage si pompeux et étrange... Mon père avait ainsi discuté sur l'intérêt de m'envoyer à Clovermachin. Apprentissage de la magie pure ou de la techno magie. Le directeur s'était emballé, redoublant d'intérêt, sur la rivalité entre les deux "filières". Mon père avait souri mais ne semblait pas intéressé et avait expliqué qu'il ne trouvait pas ce genre de lutte très constructive. Le directeur avait opiné du chef et un débat s'était poursuivi entre les deux hommes me laissant seul perdu au milieu. Je regardais le mur devant moi et taillait la bavette avec - hélas - ma seule compagne à savoir Igor.

On était rentré à l'appartement bien tard ce soir là. Mon père arborait un sourire magnifique et je ne me posais pas de questions. Papa était heureux et c'est tout ce qu'il me fallait. Oui, j'étais un gamin et le bonheur de mon père était le mien. Je n'étais pas aussi rebelle à l'époque. A dix ans, qu'est ce que tu veux te rebeller? Tu ne comprends déjà même pas le concept. A moins peut être d'avoir des grands frères pour montrer l'exemple va savoir. J'en ai jamais eu donc je ne le serai jamais! Quoiqu'il en soit, papa avait préparé le diner et ensuite m'avait changé et s'était installé dans le salon, accompagné de tout un tas de prospectus. L'envie de dormir n'étant pas là, j'avais couru dans les bras de mon père et c'est ainsi que nous avions tous les deux regardé les divers prospectus. Je regardais surtout les images, ne comprenant pas les textes pompeux sur les vertus et gnia gnia gnia de telle ou telle école. Celle la était toute grise, je ne veux pas y aller. Elle, elle est pas belle j'irai pas! Notre conversation s'était surtout entretenue ainsi. Mon père avait des envies de m'envoyer à Clover mais il ne lui serait jamais venu à l'idée de m'envoyer de force sur place. C'est ainsi qu'il m'avait tout montré et avait enfin terminé avec Clover. J'avais tout de suite aimé la batisse. C'était propre, joli, je veux aller là bas. Oui, à l'heure d'aujourd'hui, je sais que je me suis fait manipulé, que le paternel l'a montré exprès en dernier lieu pour faire "apothéose". Mais bon, je me plais bien ici alors on va pas en faire un drame... Quoique je lui mène la vie en rentrant et c'est suffisant comme vengeance. Niark niark niark. Une fois l'école choisie, mon père s'occupa de tout. Je sais désormais qu'il a envoyé la lettre de candidature, que j'ai du aller auditionner pour être admis (oui Clover est une école assez sélec' et n'admet pas "tous les niveaux"). Mais c'était plus un jeu pour moi, je ne comprenais pas que cela me permettrait d'aller dans le beau bâtiment. Un mois après cette soirée, un courrier était arrivé à l'appartement. Je ne savais pas tout lire mais j'avais reconnu le blason de l'école. J'avais sauté dans l'appart en attendant le retour de mon père. Il avait déplié la lettre, avait parcouru rapidement, m'avait sourit pour conclure sur un " tu iras à Clover l'année prochaine Nathaniel je suis fier de toi mon fils". Et moi, j'ai sourit parce que papa était content.

»Achats du matériel
Après la réception de cette fameuse lettre, j'ai couru dans tout l'appartement. Sautant et retombant sur le divan parce que j'étais heureux. J'allais aller dans cette belle école youhou! Papa avait l'air heureux pour moi mais quelque chose clochait. Il avait comme un sourire crispé. J'étais certes peut être jeune mais je savais dire quand le paternel me cachait quelque chose. Du coup, mes bras suspendus dans le vide, je lui ai demandé ce qui n'allait pas. Son air était devenu grave et il s'essaya à mes côtés et me prit dans ses bras. Je n'aimais définitivement pas ça. Pourquoi papa réagissait il ainsi? Je fus bien vite mis dans la confidence si on peut dire les choses ainsi et je peux dire que j'ai crisé. Larmes et pleurs s'en sont suivi et je dirai - sans trop me tromper je pense - que c'est à ce moment là que j'ai décidé de mener à mon père une vie d'enfer. Il m'envoyait dans un internat. Oui, je serai la bas toute l'année et je ne le verrai qu'aux vacances. Mon père s'était en fait débarassé de moi. Je n'aimais pas son air désolé, "non nathaniel je ne me débarasse pas de toi, tu vas juste aller dans une école faite pour toi". Ca voulait dire quoi tout ça? J'étais anormal? Un microbe qu'on cache par honte? J'étais tellement en colère qu'un vase explosa non loin de nous. Les larmes ne suffisaient plus alors j'ai couru dans ma chambre et me suis enfermé à l'intérieur par la seule force de ma magie. Je ne sortirais plus de là. Tant pis!

Je suis resté ainsi quatre heures, sans manger ni boire. Je ne voulais voir personne! Oui, c'est peu quatre heures mais à l'âge que j'avais c'était exceptionnel pour moi. Imaginez quatre heures de calvaire sans fraises pour égayer ma bouille d'ange? Quatre heures sans chantilly pour me délecter les babines? Un vrai enfer! Pire que les femelles. J'avais tenu quatre heures... Pas une de plus hélas et mon paternel avait gagné la bataille. Mais il ne gagnerait pas la guerre et c'est ainsi que je décidais de lui mener la vie dure pour me venger! Je l'avais regardé, avait pris les papiers, lu tant bien que mal qu'il me fallait des affaires et lui avait dit d'un ton froid et plein de reproches "tu seras là pour ça ou je vais devoir aller tout seul?". Mon père avait baissé les yeux, première fois de notre vie où il était le "soumis", et avait abdiqué. Deux jours plus tard nous étions dans les rues de Brooklyn à la recherche de mon matériel scolaire. Rien de bien compliqué. Je lui avais tendu la liste, prétextant que je ne savais pas tout lire (et pourtant j'avais peiné pendant ces deux derniers jours pour connaître cette liste par coeur) et je l'avais suivi sans piper mot. Quand il m'avait proposé de s'arrêter au marchand de glace j'avais haussé les épaules, prit la glace aux fraises (la plus chère), dévoré celle ci sans même dire un merci. Il payera pour cette trahison. Certes, j'ai grandi aujourd'hui et je sais qu'il ne m'a pas abandonné (sinon il l'aurait fait en apprenant "ma vraie nature" comme disent certains) mais les habitudes ont la vie dure et... Pourquoi arrêter de lui mener la vie dure alors qu'il n'est quand même pas plus présent? Ma raison a juste changé, ce n'est plus à cause de cet envoie à Clover mais bien pour l'abandon pendant les vacances.

»Première rentrée

La première fois que je suis arrivé à Clover je faisais la gueule. Bah ouais, j'avais pas encore encaissé l'abandon du paternel et du coup j'avais les bras croisés et boudait dans mon coin. Les autres étudiants me montraient du doigt et me nommait l'asocial. J'en avais rien à secouer. Je les em**** ces gosses à la noix de cajou. L'année était longue et ennuyeuse pour moi jusqu'à ce jour. Un gamin du même âge s'était assis à mes côtés et avant que le cours ne commence il me dit ces simples mots : bienvenue dans le même bâteau. Ca m'a intrigué. Quoi? Un autre abandonné de la vie comme moi? Je ne lui ai pas parlé ce jour là, je suis méfiant de nature. Mais on a fini par sympatiser petit à petit. Il était peu causant mais plus que moi quand même. Et au final, moi petit bavard en manque de paroles, j'ai craqué et j'ai parlé à ce gamin qui m'avait l'air sympatique. Dyn Rockwell. Même âge, même année. On n'était pas dans le même dortoir mais cela ne nous empêchait pas de squatter de temps en temps pour discuter entre nous. On rentrait tard le soir pour pioncer deux trois heures et on recommençait nos journées ainsi. Au final, à la fin du premier trimestre, j'avais envoyé une lettre à mon paternel avec pour seul mot "merci".

»Votre vision de la rivalité des sections

Je trouve ça débile franchement. La magie et la technologie se marie bien alors pourquoi on en fait tout un drame hein? Moi je dis faut faire une guerre : femelle vs mâle! Bah voui, ces viles créatures d'un côté et mes mâles pour les éradiquer de l'autre (côté dans lequel je suis bien entendu héhé). Ainsi, on ferait d'une pierre deux coups. Plus de femelles dans les pattes et tous les mâles rien que pour moi. Niark niark niark. J'ai déjà proposé l'idée mais certains de mes potes hétéro m'ont dit que pour rien au monde ils ne changeraient de camp et pourtant ils savaient que je pouvais me montrer persuasif. Sois disant qu'ils en font quelques uns "pour me mater". Humpf bande de traîtres!

»Vie scolaire et amoureuse

La vie à l'école se passe plutôt bien. Bon, y a bien les rivalités entre techno et mage qui me gonflent (ça diminue mon quota de mâles à, erm, enfin, vous voyez ce que je veux dire, héhé, je n'en dirai plus pour ne pas choquer les petits) m'enfin ça ne va pas changer la phase de rotation de la terre non plus. Même si les partisans de cette guerre en sont convaincus. Au niveau des cours, je dirai que je suis dans la moyenne, je pourrai facilement péter les scores mais je suis un vrai paresseux. J'aime pas bosser. Je préfère fouiner dans les bâtiments à la recherche d'un mâle à sauter dans le placard. Faut avouer que cette activité me prend la plupart de mon temps du coup, les devoirs passent à la trappe. Pourtant, j'ai une gueule d'ange alors les professeurs ne disent pas souvent grand chose. Héhéhé, je suis une teigne, je suis un "fouteur de boxon", mais j'ai une gueule d'amour alors on m'aime. Et non je ne me vante pas, suffit de voir la file de mâles devant vous pour le constater vous mêmes. Ils seraient pas là à baver si j'étais pas l'incarnation vivante d'Apollon.

Amoureuse? Ce mot ne fait pas parti de mon vocabulaire. Non mais vous permettez, vous m'avez bien regardé? J'ai une tête à ressembler à ces greluches qui se pâment comme des idiotes parce qu'elles ont trouvé le grand amouuur, pff, mais bien sûr... N'importe quoi franchement. Moi, j'use et je jette ni plus ni moins. J'aime pas les jouets avec lesquels j'ai déjà joué, il n'y a plus rien de marrant la dedans. On connaît déjà tout et surtout, surtout, dès que tu remets le couvert, l'autre est convaincu qu'il est ton petit copain, que tu l'idolâtres, le vénères et veux finir tes jours avec. Oh et je suis jeune, j'ai toute ma vie devant moi avant de balancer la corde au cou. Encore qu'il faudrait que les mariages entre hommes soient autorisés. Et ce n'est certainement pas moi qui vais lancer l'idée, loin de moi l'envie de me caser définitivement. Nan sérieusement, je préfère être libre comme le vent, j'observe, je touche, je dévergonde et je vire ensuite.

»Ce compte est-il un double compte: FATAL ERROR
»Ou avez-vous connu Clover?: la question se pose doudou?
»Une critique? Heey ça fait un an, deux mois et huit jours que Nath existe!
»»Age hors rp: 21 ans

»Manies, tocs et habitudes:

Je ne sais pas passer plus d'une heure sans manger de fraises. Il faut ainsi que j'aille obligatoirement aux cuisines sinon je fais une crise. Non pas que mon organisme soit en manque quoique... Si en fait il est en manque de bonbons rosés accompagnés de chantilly (et puis accessoirement un mâle à qui faire déguster tout en le dégustant lui même niark niark). Je suis fou de ces fruits et je ne sais pas vivre sans. En gros, c'est moche à dire (car il s'agit d'une faiblesse énorme), il suffit d'un ravier de fraises et d'une ou deux paroles douces et paf je tombe dans le piège et devient docile comme un agneau juste pour mes fruits préférés. Mais bon, pour éviter de me faire avoir par plus vicieux que moi, je ne me sépare jamais d'un ravier de fraises, le transportant dans mon sac avec une bombe de chantilly et paf, niark niark niark. N'ai pas né celui qui me vaincra pour des fraises!

Sinon, j'ai également une autre manie : jouer avec ma cravate. Je ne m'en sépare jamais, toujours fringué en costard cravate, j'aime imiter mon paternel. Oui, c'est contradictoire avec le fait que je lui en veux de m'abandonner pour son boulot mais bon. Faut admettre ce qui est vrai, il a la classe et est très beau alors pourquoi ne pas l'imiter hein? Ca a fait un drôle d'effet à mon père quand je lui ai expliqué les raisons de mes tenues vestimentaires. En somme, il est tombé dans les pommes et s'est réveillé deux heures plus tard à même le sol car je n'avais pas eu envie de le soulever jusqu'au divan. Non mais et oh l'est pas marqué esclave sur mon front non plus! Donc revenons en à ma cravate hein... J'aime jouer avec. En fait il y a des codes (dont je suis le seul à les connaître avec Igor mais bon elle ne compte pas la vile conscience) : je passe ma main de haut en bas pour frôler le tissu signifie que j'ai repéré une proie et que je vais me la faire. J'appuie mon pouce et mon index sur l'extrémité de ma cravate signifie que je suis en manque de fraises et qu'il faut faire un ravitaillement. Je resserre le noeud de ma cravate signifie que je suis stressé et ainsi de suite. Je vais pas vous déballer non plus toute la psychologie de ma cravate hein...

»Phobies:

Je ne suis pas du genre froussard mais il y a pourtant bien deux choses qui me font horreur plus que tout au monde : les femelles - va dans le metro satanas - et les araignées - va te faire écraser suppôt de Lucifer - toutes velues. Je déteste ces horribles créatures toutes poilues. Tout d'abord parce que c'est laid. Ensuite parce que c'est vicieux, ça attend que la mouche tombe sur la toile et paf en trente secondes et dix millièmes y a plus de mouche. Je le sais car j'ai compté une fois. Bon, j'étais à au moins un mètre de la dite tueuse mais quand même je l'ai vu de mes propres yeux! Mais quand même... Cette phobie n'est rien comparée à la seconde. Et oui, je n'aime pas les femelles. Elles sont viles, perfides, manipulatrices et tortionnaires. Combien d'hommes je n'ai pas consolé de s'être fait plaqué par madame! Et ouais, ça leur fout tellement les boules qu'ils changent de camp. Brr, quand je le disais que ce sont de viles créatures tout droit sorties des flammes de l'enfer!

»Qualités:

Je suis fidèle envers mes amis. A la vie, à la mort, j'interviens dès qu'ils ont besoin de moi. J'accorde difficilement mon amitié mais une fois qu'elle est donnée, elle l'est pour toujours. A moins que vous ne me blessiez, auquel cas, je vous raie de ma vie et prie chaque soir pour que vous brûliez en enfer. A un autre niveau, mais dans le même registre, j'aide les étudiants dans le besoin. N'allez pas croire que je saute sur tout ce qui bouge - quoique - mais si un garçon - pas un mâle - vient me demander de l'aide sur divers sujets (tout sauf sur les femelles sinon je sors les crocs), je l'aiderai. J'ai une attitude protectrice envers les plus jeunes, mais vraiment beaucoup plus jeunes que moi, et m'interdit de les "dévergonder comme dit si bien Igor". Question de principe, je leur apprendrai cela quand ils seront plus âgés. Ce n'est pas un problème de différence d'âge, je m'en fous royalement, mais avouez qu'apprendre cela à un gosse de onze ans, ça ne le fait pas trop même pour moi. Dans un autre registre, je suis studieux et attentif en classe. Oui, bon, vous ne me verrez pas droit comme un i à l'affut d'une question. Mais cela ne veut pas dire pour autant que je n'écoute pas. Ainsi, si un professeur m'interroge je serai lui répondre sans problème même si je donnais l'impression de dormir sur mon bureau.

»Défaut:

Je ne mentionnerai qu'un seul défaut et non pas des moindres, je ne crois pas en l'amour. De ce fait, je me moque de mes relations, elles ne sont que d'un soir et ne jouent jamais les prolongations. Je n'aime pas m'attacher aux gens, amis oui, petits amis, laisse tomber. Ca devient ensuite encombrant, prend ses aises et ose des choses qu'un ami n'oserait pas. Du coup, je les use et les jette. Je suis un grand gosse et n'aime pas les jouets usés ou cassés. Ca ne sert à rien! Oui j'ai des goûts de luxe j'ai toujours été ainsi depuis que j'ai l'âge de comprendre ce que signifie l'argent et le pouvoir qui en découle. Je fais souvent pleurer du coup mais ça ne me fait ni chaud ni froid. Je dirai même que ça me dégoute de voir des mâles chialer comme des gonzesses. Bon sang on est plus que ça quoi!

»Caractère:( en une dizaine de lignes)

Bon, évitons de parler sur ce qui a déjà été dit ou sur ce qui va se dire. Je dirai que je suis plutôt bon fêtard, j'aime organiser des soirées entre potes - et oui sans mâles! - pour déconner autour d'une vodka ou d'un bon whisky. Je veux profiter de la vie tant que j'en ai encore l'occasion car bye bye tout ça quand je serai dans la vie adulte. Alors oui, Nathaniel est connu comme dragueur invétéré mais aussi comme déconneur de première. J'aime m'amuser, dans tous les domaines, que ce soit en jouant au chat et à la souris avec un mâle, en jouant à qui aura la gueule de bois en dernier entre potes, à qui sera le meilleur en classe, j'aime les défis. Je déteste tout ce qui est monotone et c'est pourquoi - selon certains potes - j'aurai des difficultés à me caser. La vie longue et morne ce n'est pas fait pour moi.

»Relations avec la gent féminine:

Hum... Si cela n'était pas ridicule, je ferais une danse invocatoire pour les rayer de la planète. Viles tentatrices, créatures du diable va! Elles me prennent toutes mes plus belles proies en leur faisant croire monts et merveilles. C'est simple, vous l'aurez compris, je les déteste. Je ne peux pas les supporter, elles me font horreur. Rien que leur contact... J'ai une bouteille de désinfectant en permanence dans l'une de mes poches intérieures de veste et un paquet de mouchoirs. Il vaut mieux se décontaminer de suite ou dieu seul sait ce que cela pourrait me réserver... Mais voyez vous, dame chance ne doit pas vraiment m'aimer car elle m'a balancé comme Jimini Criquet une femelle prénommée Igor. Enfin, je l'ai nommé ainsi. Bah quoi? Je pouvais pas m'imaginer que c'était une femelle non plus c'était pas précisé sur l'emballage! D'ailleurs, faudrait que je sonne à madame Irma pour réclamer justice! Je veux un mâle moi un vrai avec qui discuter et non pas cette conscience vile et femelesque!

»Relation avec la gent masculine:

Héhéhé. Voilà un sujet biiiieeen plus intéressant. Leur corps si divin, leurs fesses si tentantes, oui, j'aime les hommes et je ne le cache pas. Après tout, vu mon nombre de conquêtes, difficile de cacher "ce détail". Comme mentionné plus haut, je ne suis pas un tendre avec eux. Je leur fais comprendre qu'ils me plaisent, les prend dans un placard ou une salle de classe vide puis les laisse sans autre forme de procès. Je fais pas dans la dentelle ça ne sert strictement à rien. Un salaud? Oui on me surnomme souvent ainsi et je n'en ai que faire. Sinon, j'ai quelques rares amis précieux avec qui je n'oserai pas "plus". Justement parce qu'ils sont amis. Mes amis ont plus de valeur que mes conquêtes, ils sont éternels et je ne me permettrai jamais de les utiliser pour ensuite les jeter. Du coup, il vaut mieux être ami avec Nathaniel Bailly qu'autre chose. Mais bon, je sais de suite dire si je veux être ami avec un mâle ou non. Ce n'est pas lui qui choisit mais moi. Il fait avec ou se casse et dégage de mon chemin. Soit c'est dans le cœur, soit dans le pieux, mais pas les deux!

»Etes-vous un timide, un extraverti, un séducteur...?

Et bien difficile à dire en fait... Bon, il est certain que j'aime séduire, attention seulement les mâles mignons hein, ça c'est un fait que personne n'ira nier. Ensuite, pour le reste de mon caractère... Pff, je dirai bien que j'étais timide quand j'étais gosse, ouais, je parlais peu mais voilà quoi toujours seul dans un grand appartement paumé dans une immense ville de deux millions d'habitants, dur dur de se sentir à l'aise avec le monde. Et puis, j'voyais pas l'utilité de causer, j'avais bien su me débrouiller jusqu'à mon arrivée ici alors... Et puis les années ont passé et je suis finalement sorti de mon mutisme comme dit la collègue psy du paternel. Pourquoi? Personne ne le sait mais bon... Moi je vous le dis... Mais chuut ça reste un secret : c'est à cause d'Igor. Cette vieille harpie m'a juré de me pourrir l'existence encore plus si je ne me décidais pas à parler au monde. Tss, vile femelle manipulatrice! Elle m'a eu comme un bleu car le sois disant "je ne changerai pas si tu le fais" mon oeil hein...

»Sexualité:

J'ai horreur des femelles. Sales viles créatures issues des entrailles de l'enfer! Elles ont un seul but : nous détruire! Et puis qu'est ce que ça a de beau franchement hein? Je préfère de loin tout être humain équipé d'un service trois pièces. L'avantage avec un mâle, c'est que tu connais comment ça fonctionne, pas besoin de se prendre la tête à interpréter les réactions de madame. Hop, tu fais du rentre dedans, il répond, un placard, deux trois minutes et hop le tout est ficelé. Y a que les femelles pour prendre leur temps parce que "ah non on va pas faire notre première fois ainsi". Tss... Elles savent pas baiser non faut que ça soit fait avec tact, délicatesse et qu'on agisse en gentleman. Et après on s'étonne que je ne sois pas de ce bord... Et aux demoiselles qui seraient convaincues que pleurer me fera changer de camp, détrompez vous, j'apprécie bien trop le fait de vous voir chialer comme des madeleines.

»Physique:

Apollon descendu des cieux pour offrir sa beauté aux yeux des mâles (et hélas des femelles damned!). Voilà comment me résumer. Comment ça c'est présomptueux? Ma foi, si je n'avais pas cette file de prétendants (et hélas une autre de prétendantes yeurk) je vous accorderai que vous avez raison mais la avouez que votre argument tombe à l'eau. J'ai hérité des cheveux blonds de mon paternel. Oui, comme Igor me le fait subtilement remarqué, je pourrai également dire que c'est un héritage de l'autre folle mais grand dieu je préfère mourir que de penser avoir reçu quelque chose de sa part. C'est pourquoi j'en conclus qu'il s'agit d'un héritage paternel, point à ligne! Bien que mes cheveux soient d'un blond presque blanc, je les ai teint en argenté il y a de cela quelques années, histoire de copier mon père. Je devais avoir cinq ou six ans, papa était chez le coiffeur et paf j'ai voulu faire pareil. Le coiffeur, Maxime, a rigolé et m'a installé sur un siège pour me faire "la plus belle tête de tout Brooklyn". Avec les années, j'ai fini par ne plus payer avec de l'argent mais en nature. Oui, on a une très grande différence d'âge mais on s'en fiche. L'un comme l'autre, c'est occasionnel, parce que ça nous tente et puis voila. Mais je me suis abstenu de raconter ça au paternel, de toute manière ça ne le regarde pas, mais si je le faisais je le tue sur place. Ou Maxime au choix.

Au niveau des yeux, j'ai bien failli avoir ceux de la marâtre (après tout tous les bébés naissent les yeux bleus) mais pour mon plus grand bonheur, ma bonne étoile - pour le peu de chance qu'elle m'a apporté dans mon existence - m'a accordé des yeux d'un vert émeraude. Héritage de nouveau du paternel, je l'avoue, c'est ce dont je suis le plus fier. Partie la plus expressive de mon corps - et pourtant mes mâles pourront dire que le reste est bien expressif aussi! - tous mes sentiments passent dans ces billes verdâtres. De la joie, de la passion, de l'amitié mais jamais de l'amour. Non, je ne connais pas ça je l'ai déjà dit. Et je doute fort que ce sentiment se lise sur mon visage un jour... J'ai des lèvres fines couleur pêche. Oui, j'aurai préféré couleur fraise mais bon... Elles ne sont pas trop rougeâtres mais bien plus brunatres, on fait avec ce qu'on a et pas ce qu'on veut hélas.

Pour le reste de mon corps, car oui je vais quand même le décrire et non me limiter à mon visage, je suis plutôt mince. Pas malingre mais mince. Je déteste ces hommes musclés à outrance qui se façonnent le corps pour sois disant plaire. Je trouve cela d'un mauvais goût et je ne mâche pas mes mots. Du coup, vu que je suis grand, on me traite de malingre - surtout mon père vu qu'il est médecin - mais un bon regard meurtrier et paf tu oublies direct les mauvaises langues. Je ne suis pas anorexique tss stupides imbéciles, je n'aime juste pas me gaver de nourriture fast food achetée au coin de la sixième avenue voilà tout. J'ai de grandes mains, aux doigts allongés et agiles à ce qui paraît d'après mes proies. Oui, j'ai touché, faire gémir mes victimes, les faire frissonner de plaisir mais jamais vous ne verrez ces mains croisées dans celles d'un autre. Plutôt crever!

»Taille et poids:

Je ne dirai pas mon poids exact. Ca ne se fait pas non mais et puis vous n'êtes pas une balance à ce que je sache alors vous avez d'autres préoccupations dans la vie que cette question somme toute inutile. Mais comme déjà dit, je ne suis pas bien gros mais pas non plus trop maigre. N'allez pas croire les mauvaises langues tss. Au niveau de la taille, étant donné que mon père est médecin je suis mesuré tous les trimestres (moi qui porte en horreur les blouses blanches je suis servi et oui) et aux dernières nouvelles je mesure un mètre quatre vingt sept. Mon père dit que je vais bientôt le dépasser et pourtant il mesure un mètre nonante trois. Je suis sois disant destiné à être grand. Ouais bof tant que je ressemble pas à la naine tout me va!

»Signes distinctifs:
Un signe distinctif... Mmm... Peut être mes cheveux. Mais bon, j'en ai déjà parlé donc tâchons de trouver autre chose... Ah oui tiens, ma chaîne argentée que je porte autour du cou. Ou encore les trois bracelets finement ouvragés que je porte au poignet droit. Ou peut être les dix bracelets colorés que je porte au poignet gauche. Ah non le bracelet que je porte au pied gauche. En fait, vous l'aurez compris je porte de nombreux bijoux. Certaines mauvaises langues disent que je fais fille ainsi mais grand dieu mettez une femelle et moi côte à côte et vous verrez la différence! Je ne porte pas de boucles d'oreilles ni de bagues, ça fait femelle et yeurk! Par contre, c'est vrai que je suis grand amateur de colliers et bracelets en tout genre. Dès que je vois une boutique, je m'arrête et achète. C'est plus fort que moi.

»Piercing & Tatouage:
Tatoué? C'est un style qui ne me va pas je pense. Je n'arrive vraiment pas à me voir avec un lézard entre les homoplates ou un papillon à la cheville. C'est beau mais je n'arrive pas à me voir avec cela. Et puis le paternel me tue si je fais un truc pareil donc... D'une pierre deux coups. Côté piercings, non, je ne porte rien à l'arcade sourcillère, ni au nez, à la bouche ou quoi. Je trouve que comme les tatouages je n'ai pas un corps qui s'y prête. J'ai un sale caractère, je suis une vraie teigne, mais mon physique fait plus celui du parfait collégien blanc comme neige. Avouez que des piercings ou des tatouages, dans ce cas là, ça fait un peu comme "tâche".

»Style vestimentaire:
J'ai copié il y a fort longtemps mon paternel. Tes costumes ont la classe papa ze veux les mêmes. Et de fil en aiguille me voilà désormais en costard cravate tous les jours de ma vie. Bon, je porte de temps en temps les week ends des jeans avec des chemises - toujours je hais les t shirts - mais cela reste occasionnel. Stylé voilà comment on me décrit. En général, je porte beaucoup de noir, je déteste le gris - pour des vêtements je trouve que ça fait "sali" entre le blanc et le noir ça n'a pas de forme - parfois des costumes marrons. Mais je trouve que le marron me vieillit. Niveau chemise, souvent blanches, elles sont parfois aussi bleu marine, verte ou crème. Du coup, je porte des bracelets ou colliers "classiques", peu excentriques pour rester dans le style dira t on. Mais à la maison, enfin à l'appart, je porte souvent des jeans, des chemises toujours mais des bibelots de toutes les couleurs, on me surnomme souvent le surfeur australien. Mais vous ne me verrez jamais ainsi ici. J'ai une image à tenir. Même si le style "surfeur" ne me fait pas "mauvais garçon infréquentable" mais je ne sais pas, je n'arrive pas à mêler ce style avec l'école. Bizarre mais c'est ainsi.

Fiche terminée.
Je tiens juste à préciser que je dois corriger un point : l'âge auquel Nath est rentré à Clover. J'ai noté dix ans alors qu'il s'agit de douze. Je suis en train de relire mon post pour faire la modif.

Voilà

ouiiiiin je vais etre obligé de le supporter dans ma chambre

ouiiiin ya deja un autre crétin blond dedans

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Fiche validée